La Démarche

Iton Energies, une nouvelle filière de valorisation pour nos matières organiques locales :

une énergie renouvelable et un fertilisant naturel pour le territoire.

Nous présentons sur cette page les éléments clefs pour connaître notre projet.
Pour toute question n’hésitez pas à

Iton Energies : une activité en réponse aux enjeux économiques et environnementaux de l’agriculture d’aujourd’hui et de demain

A l’origine de notre démarche, nous avons cherché à répondre à plusieurs objectifs.

Répondre aux enjeux environnementaux

En tant qu’agriculteurs nous souhaitons contribuer à la transition écologique vers une agriculture plus respectueuse de l’environnement.

 

Nous pouvons aussi participer à la transition énergétique locale en produisant, grâce à la méthanisation, une énergie renouvelable. Nous souhaitons notamment pouvoir alimenter des véhicules en biogaz naturel, un carburant alternatif à l’essence.

Produire un fertilisant organique naturel inodore

Les épandages d’effluents bruts que nous pratiquons d’ordinaire sont de bonne qualité mais odorants. Et, s’ils permettent de réduire le recours aux engrais chimiques, coûteux, ils ne permettent pas de s’en affranchir.

 

La matière résiduelle issue de la méthanisation (matière non transformée en gaz), est riche en éléments fertilisants. Nos terres agricoles pourront être amendées par ce fertilisant organique naturel d’excellente qualité et réduire ainsi l’utilisation actuelle d’engrais chimiques de synthèse importés.

Pérenniser nos activités agricoles par la diversification

Les prix de vente de nos produits sont variables, notamment ceux de nos céréales fortement soumis au marché mondial. Compléter nos activités par le revenu fixe et régulier de la méthanisation nous permettra d’augmenter notre indépendance et d’assurer la continuité de nos activités agricoles.

Valoriser les matières organiques du territoire de manière durable

Environ 30 000 tonnes de matières organiques locales peuvent être valorisées chaque année.

  • 4 500 tonnes d effluents d elevage

  • 22 000 tonnes de couverts vegetaux

  • 3 500 tonnes de plantes fourrageres

  • 250 tonnes de tontes prairies

La totalité des matières valorisées proviendront directement de nos fermes

Les effluents de nos élevages (4 500 tonnes de fumiers de vaches, veaux, chevaux et volailles, et lisiers de veaux), aujourd’hui valorisés à l’état brut, seront valorisés de manière plus complète.

 

Les couverts végétaux (22 000 tonnes de cultures intermédiaires : seigle, tournesol, méteil, vesce, etc.).
En implantant un couvert végétal entre deux cultures alimentaires nous limiterons l’érosion des sols et la dispersion des éléments nutritifs. Ces couverts végétaux ou cultures intermédiaires seront valorisés par Iton Energies pour produire du biogaz. (voir FAQ sur les cultures intermédiaires)

Nous valoriserons les tontes des prairies permanentes de nos élevages (250 tonnes par an).

 

Nous avons également fait le choix d’introduire de nouvelles plantes fourragères dans nos rotations (ray-grass, tournesol, maïs, sorgho, etc.) – 3 500 tonnes en culture principale – sur des terres à très faibles potentiels (jachères ou sols superficiels ).
Représentant moins de 11 % du volume des apports (en dessous de la réglementation fixée à 15% maximum), cet apport nous permet de stabiliser le fonctionnement de la méthanisation tout au long de l’année pour contrer la saisonnalité des effluents.

Production d’énergie et de fertilisant naturel

Une énergie 100% renouvelable pour le réseau de gaz

Notre activité produira 300 m3/heure de biométhane, un gaz 100% renouvelable équivalent au gaz naturel.

 

Il sera injecté dans la canalisation de distribution de gaz GRDF qui alimente la commune de Breteuil-sur-Iton et ses alentours et contribuera directement à l’indépendance énergétique du territoire.

 

La production continue de gaz correspond à l’équivalent de la consommation moyenne de gaz de 4 800 habitants, soit l’équivalent de la population de Breteuil-sur-Iton.

Un engrais naturel pour les sols

La matière résiduelle issue de la méthanisation est riche en éléments fertilisants.

 

Nos terres agricoles pourront être amendées par cet engrais naturel d’excellente qualité. Son utilisation en tant que matière minérale fertilisante permettra de réduire l’utilisation actuelle en engrais chimique de synthèse importé.

 

Etant les premiers concernés par la qualité des sols, nous nous assurons de respecter un plan d’épandage strict en adéquation avec les caractéristiques et besoins agronomiques de nos terres.

Des bénéfices pour la collectivité

Création de 5 à 6 emplois directs

Outre le fait que la méthanisation va permettre de pérenniser nos activités agricoles, Iton Energies créera 5 à 6 emplois emplois locaux, à temps plein, non délocalisables :

 

– 2 emplois créés pour la gestion de l’installation

– 3 à 4 emplois supplémentaires générés sur l’ensemble de nos 7 exploitations agricoles

Iton Energies : une filière 100% française

Pour fonctionner, nous avons choisi de recourir à des entreprises 100% françaises, créant ainsi des emplois indirects. Au regard de la crise sanitaire du printemps 2020 et de ses impacts sur les activités économiques, nous souhaitons garantir une certaine sécurité en termes d’approvisionnement de pièces, ou d’expertise, pour la continuité de nos activités.

 

Vous pourrez découvrir l’ensemble de nos prestataires dans la section « vos interlocuteurs » en cliquant ici.

Le choix d’un site d’implantation au coeur de nos terres

Nous avons conscience des exigences et des attentes des habitants quant au respect du cadre de vie. C’est pourquoi nous sommes particulièrement attentifs à ce que le site de notre activité s’intègre au mieux dans son environnement, dans le respect des habitants.

Le choix du lieu d’implantation résulte de la prise en compte de plusieurs critères :

– position par rapport aux exploitations agricoles

– desserte et accès routier

– raccordement au réseau de gaz

– foncier disponible de 3 à 3,5ha

Une parcelle agricole au croisement des communes de Mesnil-sur-Iton, Breteuil et Sainte-Marie-d’Attez, dont nous sommes propriétaire, répond à l’ensemble de ces critères

Après échanges avec les acteurs locaux du territoire où nous avons présenté 3 possibilités d’implantation, nous choisissons le site représenté par un marqueur vert sur la carte ci-contre :
Cet emplacement permettra notamment un accès routier facilité à la fois par le rond-point de la route de Verneuil sur la D840 et par la voie communale qui longe la départementale.

 

Si vous avez des suggestions à nous faire, une remarque à émettre, n’hésitez pas à nous contacter en cliquant ici.

Exploitations agricoles engagées dans la démarche

Site d’implantation

La prise en compte des enjeux locaux

Lors de la phase de développement de notre projet, nous avons pris en compte différents enjeux afin que notre nouvelle activité s’insère au mieux dans son environnement.

5 passages de camions et 5 passages de tracteurs par jour ouvré en moyenne

La méthanisation permettra d’optimiser le trafic routier des matières organiques qui circulent en grande partie déjà sur le territoire. En moyenne 5 passages de camions et 5 passages de tracteurs par jour ouvré alimenteront le site, soit une augmentation du trafic routier très limitée.

Une installation autonome en eau

Dans le but de ne pas recourir aux ressources de la nappe phréatique, nous avons prévu 3 bassins de stockage et de récupération des eaux de pluie qui représentent en moyenne 4 mois de réserve d’eau. En hiver, lorsqu’il pleut beaucoup, l’eau de pluie sera stockée puis utilisée à des périodes moins humides.

Et la mise en service, c’est pour quand ?

Une réglementation à respecter

En tant qu’unité de valorisation de la matière organique, notre installation est soumise à la réglementation ICPE (Installation Classée pour la Protection de l’Environnement), et fait l’objet d’un dossier de demande d’enregistrement auprès des services de l’Etat.

 

Ce dossier est notamment constitué d’une étude d’impact, imposant des contraintes strictes vis-à-vis des odeurs, du bruit, des matières entrantes et de leur stockage, de l’épandage agricole de l’amendement.

 

Les grandes étapes de notre démarche